Week-end au Puy du Fou
Voici le compte rendu non exhaustif et subjectif du voyage des Gais Lurons au Puy du Fou, du 22 au 24 juin 2012...
22 juin : le voyage aller
C'est Laurent (le retour !) qui conduit le bus fourni par ID Voyages pour cette virée de 3 jours en Vendée. Après avoir récupéré quelques éléments épars du côté d'Annoeullin puis Allennes-le-Marais, le bus est devant la mairie de Wavrin à 8h pour l'embarquement du gros de la troupe. Au total, il y a 48 Gais Lurons, pour une moyenne d'âge correspondant aux standards généralement admis dans la définition du 3ème âge, tout en sachant que la benjamine du voyage n'a que 8 ans et que la doyenne en a... euh... beaucoup plus.
Bref, tout ce beau monde prend la route vers 8h20, après le petit discours de la présidente puis celui de Laurent, le chauffeur fétiche de l'association.
Le bus fait une première pause café-chocolat-croissants-pipi d'une grosse demi-heure vers 9h30. Puis c'est la traversée de la région parisienne, dans les bouchons de laquelle les Gais Lurons font sauter ceux de l'apéro, aux alentours de 11h45. Et comme la circulation est vraiment dense, on a largement le temps de le boire ! La pause repas s'effectue sur l'aire de repos de Chartres Gasville (A11) à 13h20. Les Gais Lurons prennent d'assaut le resto de l'Arche, qu'ils vont occuper jusque vers 15h.
Le bus "somnole" plus ou moins jusque vers 17h et l'ultime pause-pipi. Il fait environ 19°C, il fait beau. Le week-end s'annonce bien !
Bon, ce n'est pas tout, ça, mais c'est déjà l'heure de l'apéro, lequel est servi à bord vers 18h30 tandis que Laurent, imperturbable, nous rapproche inexorablement de notre destination. Et c'est ainsi que nous arrivons à l'hôtel du Moulin Neuf peu après 19h. Le temps de percevoir les clefs des chambres, de poser les valises, et c'est l'heure du dîner, servi aux alentours de 20h, dans un cadre agréable. A l'issue , certains traînent un peu du côté du bar de l'hôtel (toujours les mêmes, d'ailleurs !), mais pas trop non plus : le voyage a été long, et la journée de demain s'annonce particulièrement dense !
23 juin : le Puy du Fou
Le petit déjeuner est servi dès 7h, et c'est sous un beau soleil que le bus s'ébranle à 8h30 en direction du parc du Puy du Fou. Il faut une grosse demi-heure pour y arriver. Dernières instructions de Laurent pour la journée au parc et le retour au bus ce soir, et les 48 Gais Lurons pénètrent enfin dans le parc. Ce jour-là, il y aura environ 18000 entrées enregistrées au Puy du Fou...
Vous dire que la journée se passe bien est un euphémisme. Outre le plaisir de se promener dans un parc ombragé, fleuri et reposant (malgré la foule), les spectacles proposés sont de toute beauté et rivalisent d'effets visuels et sonores. Autant le dire tout de suite : il est impossible, dans la même journée, d'assister à tous les spectacles prévus, surtout si, comme les Gais Lurons, il faut quitter le parc vers 18h. Il faut donc "jongler" avec les horaires pour en enchaîner le plus possible. A titre d'exemple, un groupe de Gais Lurons aura assisté, entre 10h et 18h, aux spectacles suivants : Les Vikings, Les mousquetaires de Richelieu, Le signe du Triomphe, Les grandes eaux, Le secret de la lance. Soit une petite moitié de l'ensemble des spectacles proposés ce samedi. Ajoutez à cela le temps consacré au repas de midi, puis aux achats de souvenirs en fin de journée... ainsi que les multiples pauses pipi, et vous êtes vite arrivés à l'heure fatidique du retour au bus. Tout le monde ayant joué le jeu, celui-ci repart vers l'hôtel à 18h10, comme prévu.
La journée n'est pas finie, loin s'en faut : les Gais Lurons sont donc de retour à l'hôtel vers 18h50. Le temps de se rafraîchir et de prendre un dîner rapide, et les voici de nouveau dans le bus qui s'ébranle vers 20h40. Pour la petite histoire, la France, ce soir-là, encaisse son premier but contre l'Espagne quelques minutes seulement avant l'arrivée des Gais Lurons au Puy du Fou...
21h40. Dernières consignes de Laurent pour le retour au bus après le spectacle, et la longue marche jusqu'aux tribunes de la Cinéscénie commence. Lorsque le spectacle débute, vers 22h45 (et alors que la France vient de s'incliner 2 à 0 face aux Espagnols, en 1/4 de finale de l'EURO 2012 de foot), les 13800 places que contiennent les tribunes sont pratiquement toutes occupées.
Que dire, sinon que c'est grandiose, époustouflant de beauté et de qualité de mise en scène pendant 1h40, le tout sous un ciel étoilé qui s'accorde parfaitement avec la magie du spectacle. Mais tout a une fin, et après l'ovation de plusieurs minutes réservée par le public aux 1800 acteurs et figurants, il faut rejoindre le bus... perdu parmi 278 autres ! Miracle : aucun Gai Luron n'est perdu (il a bien fallu en "repêcher" deux ou trois sur le parking, mais rien de grave !) et on peut reprendre le chemin de l'hôtel, peu avant 1 heure du matin. Pendant le trajet, on en profite pour souhaiter un joyeux anniversaire à Sandrine...
C'est particulièrement fatigués, mais aussi heureux de leur très longue journée que les Gais Lurons regagnent leurs chambres, peu avant 2 heures.
24 juin : le voyage retour
Nuit courte mais réparatrice. Beaucoup de Gais Lurons sont plutôt matinaux, soit pour aller prendre le petit déjeuner (servi à partir de 7h, et exceptionnellement jusqu'à 10h), soit pour aller piquer une tête dans la piscine ! Inutile de vous citer les noms de ces nageurs du dimanche, vous devinerez aisément de qui il s'agit... Sinon, allez voir les photos ! Petite anecdote du jour : Dominique avait mis au défi la patronne de lui servir des frites au petit déjeuner. Eh bien ce matin, il a eu ses frites. A noter aussi que des cadeaux ont été remis à Sandrine pour son anniversaire, mais aussi à Joël et Francine, qui fêtent aujourd'hui leurs 40 ans de mariage...
Il fait beau ce matin. On sait déjà que l'on a tout intérêt à en profiter, car on va retrouver le mauvais temps en cours de route. Alors, en attendant l'heure officielle du départ (fixée à 11h par Laurent, qui doit respecter ses temps de repos), chacun profite de ce beau soleil et du paysage. Bon, il y a tout de même nos quelques incorrigibles habituels qui s'installent dans le bus dès 9h, vous savez, au cas où ils le rateraient ! Y a-t-il un lien de cause à effet avec le fait que, 10 minutes après le départ de l'hôtel, Laurent est obligé de s'arrêter pour "vidanger" les toilettes, qui répandaient une odeur nauséabonde dans le bus ? Allez savoir...
Bref, après cette ultime péripétie, le voyage du retour se déroule bien. Comme prévu, le ciel se couvre au fur et à mesure que nous remontons vers la capitale. L'apéro est servi à bord aux alentours de 12h30, et la pause déjeuner est observée une bonne heure plus tard, sous un petit crachin que l'on pourrait qualifier... d'automnal. Le bus reprend la route vers 15h. Après avoir passé la capitale et ses traditionnels ralentissements, Laurent effectue une ultime pause sur l'A1 peu avant 18h, et en profite pour faire le plein, tandis que les occupants du bus vont faire... le vide. Une demi-heure plus tard, c'est reparti pour la "dernière ligne droite".
Laurent nous avait annoncé une arrivée à Wavrin à 20h45. A une ou deux minutes près, c'est ça. Bravo chauffeur ! Ah oui : il ne pleut plus, et le ciel laisse même apparaître quelques traces de bleu. Comme quoi, il ne pleut pas toujours dans ch'Nord !!!
Épilogue
Chaque année, le bureau de l'association se décarcasse pour nous programmer un voyage sympa et sortant de l'ordinaire. Cette virée au Puy du Fou (qui vaut vraiment le déplacement !) comptera parmi les plus beaux voyages des Gais Lurons. Il sera sans aucun doute très difficile de placer la barre plus haut l'année prochaine. Mais qu'importe, car chaque voyage vous apporte, comme celui-ci, son lot de bons souvenirs, d'éclats de rire, d’émerveillements (de petits tracas aussi, mais ils sont le sel de ces virées !), et alors on peut dire qu'il fait bon vivre chez les Gais Lurons ! Un grand, très grand merci au bureau de nous avoir "offert" le plaisir de vivre ce week-end vendéen. Et un grand merci aussi à Laurent, dont la patience et la bonne humeur légendaires sont venues à bout, encore une fois, de tous les petits imprévus du voyage et autres menus désagréments provoqués par certains de ses passagers... Mais après tout, il sait à quoi il s'expose en se portant systématiquement volontaire pour "conduire" les Gais Lurons... Laurent, grand chauffeur maso au grand cœur ? Allez savoir...
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